Didier pour nous, ses frères sœurs et cousins, c’était Titou, le petit, le dernier, choyé par sa maman…
Un enfant calme, sage, que son oncle Fernand appelait « le roi des gosses ».
Il a suivi nos jeux d’enfants
dans les « broussailles » , avec la bande du quartier à Châlons, sa ville natale,
chaque été à Liverdun dans le berceau familial avec tous les cousins, où nous organisions des « spectacles » pour les parents, tenus de nous applaudir,
A Vred aussi dans le Nord, où nous passions des heures à courir derrière notre chien fugueur,
puis au retour définitif à Liverdun, avec les jeunes du village, à l’époque où la Moselle avait encore des plages et où nous passions nos étés dans l’eau.

Et puis Titou a grandi et est devenu Didier. Et il a suivi les traces de notre grand père, Gaston Bourgeois, maire de Liverdun longtemps avant lui… Il est devenu, comme lui, l’homme public que vous connaissiez et que nous admirions, pour sa passion, son dynamisme et son engagement au service des autres.
Mais, malgré ses nombreuses charges, il n’a jamais manqué une réunion de famille, où nous refaisions le monde ou racontions des histoires drôles idiotes en buvant du bon vin… Nous pouvions compter sur lui en toutes circonstances et il a toujours été là dans les moments difficiles, comme nous avons voulu être proche de lui et le soutenir quand c’était nécessaire. [...]

Il laisse un grand vide parmi nous, mais comme disait Brassens qu’il aimait beaucoup : jamais son trou dans l’eau ne se refermera, il restera toujours dans nos cœurs.

                                                                                                                                                                Eva

 

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